Les entreprises couvertes par un régime de prestations de chômage partiel de longue durée y auront accès pendant encore un an au maximum. Certaine sociétés non couvertes y auront aussi accès jusqu’au 1er novembre.
Au moins d’août, le premier ministre français, a annoncé cette extension. Il a tenu à préciser que ce dispositif sera encore accessible aux entreprises assujetties à l’activité partielle de longue durée.
Par ailleurs, les sociétés non couvertes, mais qui ont été touchées par la crise sanitaire, pourront également y accéder jusqu’à la fin de l’année. Cependant, à ce stade, une réévaluation de la provision sera effectuée.
Selon Jean Castex, les entreprises qui bénéficieront de ce système opéreront dans des secteurs comme l’événementiel, le tourisme et le sport. Cet accès est disponible jusqu’à la fin de l’année, même sans couverture.
Ce qu’il faut savoir sur le chômage partiel
En période de crise, les entreprises ont le droit de mettre en place une activité partielle de leurs employés, sous conditions. Cela leur permet en outre d’éviter le licenciement des salariés. Une indemnité sera alors donnée aux employés par les entreprises qui doivent mettre ceux-ci en chômage partiel.
Avant la mise en activité partielle des employés, les entreprises devront engager des procédures auprès de la Direccte. Ceci est indispensable pour percevoir l’allocation de l’Etat.
Les allocations de chômage partiel fournissent un soutien financier à ceux qui ne sont pas pleinement employés. Le taux d’indemnisation est de 70 % du salaire brute horaire antérieure, équivaut à 84 % du salaire net horaire. Et si des actions de formation sont mises en place, ce taux peut atteindre les 100 %.
Sauver des emplois
Ce programme vise à sauver des emplois en évitant les licenciements dus au coronavirus. Cela permet aux entreprises de réduire les salaires des salariés et les heures de travail jusqu’à 40 %.
Le gouvernement français intervient alors pour combler l’écart, en veillant à ce que les employés puissent recevoir toujours un salaire complet chaque mois. Au mois de juillet, le nombre de salariés mis en chômage partiel a atteint environ 2,4 millions en France.
Ce chiffre était deux fois plus au moins de juin. Durant cette période en effet, 4,5 millions de personnes ont été déclaré en chômage partiel, contre 7,9 millions en mai. C’est un chiffre important, mais tout à fait logique étant donné les mesures de confinement annoncées par l’Etat.
La crise sanitaire a fait des ravages dans de nombreux pays européens et la France n’a pas été épargnée par cette situation dramatique au niveau du marché de l’emploi.
En juillet, 120 000 Français étaient en chômage partiel, soit parce qu’ils étaient en situation de vulnérabilité, soit parce qu’ils s’occupaient d’enfants, contre 720 000 en juin.
Même si le nombre de demandeurs d’emplois a connu une baisse, les chiffres en juillet ont été particulièrement élevés dans divers secteurs comme la construction, la technique, la science, l’hôtellerie, l’entreposage et le transport. Ces industries ont été particulièrement touchées par la crise sanitaire, ce qui a contraint les entreprises à fermer.